Les différentes commissions

Le Parlement Européen

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Le Parlement Européen est une institution regroupant 28 États membres de l’Union Européenne. Il est représenté par un président, Antonio Tajani, qui est une figure importante vis-à-vis du monde extérieur et des relations avec les autres institutions de l’Union. 371 députés sont élus tous les cinq ans dans les états membres de l’Union Européenne. Ils sont ainsi regroupés par nationalité et affinité politique pour ensuite siéger au sein des 8 groupes politiques. A chaque vote en séance plénière, les groupes politiques examinent les rapports issus des commissions parlementaires et déposent des amendements à ces textes.

Article rédigé par Laly | Photo par Pierre-Bradley

Emploi Insertion Jeune

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La commission emploie et insertion réunit tous les acteurs de l’emploi, des formations et des insertions au-dessus des limites départementales, qu’elles soient institutionnelles, privées ou associatives.

Article rédigé par Anissa | Photo par Emilie

CESER

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Le CESER sert à créer, donner des avis et voter des amendements concernant l’agriculture. Plusieurs amendements sont présents pour améliorer les conditions économiques et environnementales. Lors de discussions formelles, la plupart de ses amendements votés parlent des subventions des agriculteurs ainsi que des nouvelles technologies exploitées.

Article rédigé par Lucille | Photo par Emilie

CONSEIL DE L’UE

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Le Conseil de l’Union européenne est l’institution qui représente les intérêts des États membres. Il réunit les ministres compétents par domaine d’activité. Les représentants des gouvernements au niveau ministériel en sont membres et y exercent le droit de vote, en tenant compte également des décisions du Parlement européen.

Source http://www.touteleurope.eu | Photo par Chloé

CESER, la défense des points de vue

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Au CESER, plusieurs délégations défendent leur point de vue.

  • Les entreprises agroalimentaires veulent valoriser le territoire, créer plus d’emploi dans les nouvelles technologies et améliorer la qualité des produits locaux.
  • La maîtrise de l’énergie peut aider les agriculteurs dans leur métier, ainsi qu’à la création de nouvelles écoles.
  • Le conseil régional de l’agriculture veut aider les agriculteurs qui ont malheureusement subi un dommage sur leur exploitation.
  • La confédération des paysans souhaite valoriser les métiers agricoles auprès des jeunes.
  • Sud vinbio désire améliorer les subventions des agriculteurs
  • SudAgro, quant à lui aimerait une agriculture plus raisonnable et une durabilité au niveau des exploitations.
  • La fédération des consommateurs veut réduire le coût des produits bio, créer de l’emploi dans l’agroécologie et dépenser moins pour leurs matériels.
Article rédigé par Lucille | Photo par Chloé

De l’aide pour les futures générations

Un premier projet « emploi et l’insertion des jeunes » (EIJ) a été mis en place en 2013 pour lutter contre le chômage des jeunes européens qui règne depuis la crise économique qui frappe l’Europe. Ce projet comporte une formation à l’anglais et au numérique pour les jeunes non employés, non étudiants et non stagiaires (ou NEETs). Cette formation est basée sur l’acquisition des compétences variées mais aussi sous la forme des agents polyvalents proposés. Par exemple, la mise en place d’une semaine européenne de l’emploi par les jeunes ou une semaine de rencontre et d’entretien avec des entrepreneurs sont proposés.

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Par la suite, en examinant une baisse du chômage, un nouveau programme pour l’emploi des jeunes (NPEJ) est adopté. Il poursuit les mesures déjà exécutées par l’EIJ mais elles devront être approuvées par tous les états-membres souhaitant les poursuivre. Un projet de mobilier sera donc ajouté. Le NPEJ comprend également des campagnes d’informations nationales et européennes pour que les jeunes soient informés des différentes décisions adoptées. Il vise aussi à élaborer un label de qualité pour l’apprentissage qui complète les mesures existantes. Pour finir, il prévoit la création de « Eurojob », une plateforme électronique dédiée à la recherche de stage et d’emploi dans tous les secteurs.

« Le chômage des jeunes…Un scandale ! »

Cette phrase prononcée par l’Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l’Europe a fait choc dans l’assemblée. 6 milliards d’euros sont prévus pour financer le projet mais d’après plusieurs délégations, cette somme est trop basse pour le chômage qui continue de persister en France. Il demande une augmentation de 21 milliards d’euros, tous les Etats Membres de l’Union Européenne devront participer au financement. Beaucoup de groupes soutiennent cet amendement, comme Les Verts Alliances Libre Européenne qui le juge « important ». La loi a donc été adoptée avec une majorité de voix en faveur (27) et seulement une abstention.

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Article rédigé par Laly | Photos par Pierre-Bradley et Chloé

Une jeunesse démunie

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En 2014, de nouvelles mesures sur l’emploi des jeunes ont été mise en place. En premier lieu, il y a le soutien d’embauche des jeunes sur le secteur marchand ainsi que l’accompagnement des jeunes de plus en plus en difficultés. Il faut lutter contre le décrochage scolaire. La région va avant tout renforcer la capacité d’insertion dans le secteur professionnel pour les apprentis les moins qualifiés jusqu’aux jeunes femmes. Cette mise en place des objectifs va sûrement faire évoluer l’insertion des jeunes, il faut accompagner les personnes les plus démunies (difficulté scolaire ou encore financière) et ainsi développer leur capacité à s’intégrer, pour les mener dans une vie plus active. De nos jours, 573 000 jeunes sont demandeurs d’emploi. Cependant, il est important de connaître que 15 700 personnes sont sorties des statistiques du chômage en début 2017 selon les chiffres du ministère du travail. Malheureusement, cette progression ne concerne pas la jeunesse, où l’on peut voir un chiffre discriminant au taux de chômage en fonction de leur diplôme : avec 21,9 % chez les titulaires ayant un CAR, 10,8 % ayant un diplôme de l’enseignement supérieur ainsi que 30 % pour les non diplômés.

En 2017, le taux de chômage chez les jeunes était de 20 % pour les 15-24 ans. Un chiffre important qui reste un problème car le chômage de l’ensemble des populations actives est de 10 %. Les jeunes les moins diplômés seront ceux qui auront le plus de mal à trouver un métier ou qui auront du mal à bénéficier d’un diplôme très peu reconnu. Un diplôme ne suffit donc pas pour l’obtention d’un emploi. Pourtant, il y a quelques années, le simple fait de posséder un baccalauréat suffisait pour obtenir un emploi bien rémunéré. C’est donc pour cela qu’il faut avoir une meilleure formation « jeune » qui donnera une possibilité à la jeunesse de faire des stages pour diversifier leurs connaissances.

Article rédigé par Anissa | Photo par Emilie

« Des compétences inadéquates »

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A quoi sert le programme que l’on nous enseigne à l’école si cela ne nous sert pas pour notre parcours professionnel futur ? Cette question reste en suspens.

« Des compétences inadéquates et inadaptées ! »

Lors de la lecture du texte de position de la Fondation des Régime Européens pour la Recherche, l’éducation et la Formation, Les membres de cette délégation ont employé des termes forts, d’après eux, les jeunes ont « des compétences inadéquates et inadaptées ». Par conséquent, l’école servirait seulement à l’obtention d’une culture générale approfondie. En vue des récents propos, il manque une préparation plus adéquate pour aider les jeunes à choisir leur voie professionnelle durant leur scolarisation.

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Article rédigé par Laly | Photo par Chloé

Les perturbateurs endocrinien, un fléau environnemental et économique !

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La France est favorable à l’interdiction des perturbateurs endocriniens, elle s’est engagée environnementalement avec la COP21 pour maintenir l’écosystème et protéger sa population. C’est dans cet objectif qu’elle veut faire interdire ces fléaux afin de les remplacer par d’autres produits moins néfastes. Certains pays de l’Union Européenne approuvent cet engagement, pourtant, d’autres le repoussent.

La Grèce reconnaît les risques liés à l’utilisation de ses perturbateurs endocriniens mais elle craint tout de même la baisse de revenus en cas d’interdiction. Elle trouve le projet beaucoup trop ambitieux (par rapport aux problèmes économiques) et demande plus de recherches financées par l’Europe. De plus, elle espère une diminution progressive ainsi qu’une utilisation réduite plutôt qu’une interdiction définitive de ces produits.

La Belgique est contre ses perturbateurs endocriniens, des articles sont déjà proposés pour réprimander les entreprises les utilisant. Elle adopte une politique de réprimande et possède une volonté d’être un exemple dans la lutte contre ses produits néfastes.

L’Italie est consciente du risque lié à l’utilisation de ces produits agroalimentaire mais demande un retrait progressif et non sur le court terme car malheureusement, son agriculture est dépendante de ses produits.

La Lituanie, quant à elle, propose trois amendements pour préserver l’écologie et la santé des populations.

L’Irlande, à l’encontre elle aussi (par souci écologique), reste tout de même dépendante des perturbateurs endocriniens, elle est en faveur de la suppression définitive seulement si des alternatives sont proposés.

L’Espagne est favorable à l’utilisation de ces agents chimiques. En effet, ils en sont la base de son agriculture. De plus l’agriculture est un atout important pour l’économie du pays : il est le premier pays exportateur de l’Union Européenne.

La Hongrie approuve aussi les perturbateurs endocriniens. L’arrêt de leurs utilisations seraient suivi d’une baisse importante de l’économie de l’Union Européenne si on supprime totalement les perturbateurs endocriniens les prix augmenteraient de 100% ainsi les pays se ruineraient. La Hongrie reste quand même d’accord sur le fait de limiter leurs utilisations suite aux effets secondaires de ces derniers.

Article rédigé par Simon | Photo par Chloé

 

Interview

Interview de Eden ANDRIEU, déléguée du sud vin bio.


Q : Quelle sont vos projets d’amendement ?

R : Nous voulons apporter plus d’aide financière aux agriculteurs pour qu’ils puissent bénéficier de subventions stables et adaptées à leurs besoins. Ils pourront mieux entretenir leur exploitation et utiliser moins de pesticides dangereux pour la santé des consommateurs.

Q : D’où vous êtes venue l’idée de cet amendement ?

R : Tout d’abord cet amendement a été penser avec mon collègue. Nous trouvons que peu de délégations parlent des subventions médiocres que possèdent les viticulteurs bio alors que notre région est la deuxième région agricole de France. Les viticulteurs souffrent malheureusement encore de mauvaises subventions qui peuvent rendre leurs vignes moins entretenues donc du vin mauvaise qualité.

 Q : Où comptez-vous trouver l’argent pour mieux payer les viticulteurs ?

R : Dans un premier temps, nous pensons que la région peut nous aider à défendre cette cause en payant des nouvelles machines pour mieux entretenir les vignes des viticulteurs. Avec cela, les viticultures pourront mieux prendre soin de leur exploitation qui donnera donc un meilleur vin. Les consommateurs pourront acheter davantage de vin bio de meilleure qualité. Cela, par conséquent, augmentera les chiffres d’affaires des ventes de vin.

 Q : Avez-vous fait des compromis pour créer des alliances avec les autres délégations ?

R : Lors des discussions informelles avec les autres délégations, nous avons exposé nos idées d’amendements. Nous n’avons pas eu véritablement besoin de faire des compromis pour avoir des alliés.

Interview par Lucille

Interviews

Parlement Européen

Q : Comment avez-vous trouvé la première journée de simulation ?

European Center for Leadership and Entrepreneurship Education

Fiona Garcia : « c’était intéressant. On a participé à une expérience auquel je n’avais jamais participé auparavant. Cela nous a permis d’être impliqué dans une simulation qui nous donne la possibilité de mieux comprendre le fonctionnement de certaines commissions telles que le parlement européen »

 Alliance progressiste des socialistes et démocrates

Anato Yann : « Elle [La simulation] était bien organisée malgré le retard »

Bijoux Maelle : « Bien, avec une journée bien remplie ! »

 Groupe du parti populaire européen

Favier Maxime : « Très bien organisée. J’avais un doute sur si j’allais m’ennuyer ou pas mais je me suis pris au jeu. Mon moment préféré est la négociation pour voter les amendements. »

Lena Carboneill : « C’était très enrichissant, on a bien échangé »

Elodie Lenoir : « Le matin n’était pas très intéressant je me suis un peu ennuyée, l’après-midi était bien »

Candice Cocquebert : « Le matin avec le discours était long et l’après-midi était bien »

Q : Pour vous, Que faudrait-il améliorer pour que cette simulation soit parfaite ?

European Center for Leadership and Entrepreneurship Education

Fiona Garcia : « il faudrait que le temps de négociation informel soit moins long et que le début de la simulation (icebreaker) soit plus long afin que l’on puisse mieux se connaître et mieux communiquer par la suite

Alliance progressiste des socialistes et démocrates

Anato Yann : « Il faudrait plus d’informations sur comment se positionner avant d’être appelé »

Bijoux Maelle : « Le programme est faisable en une journée, et que l’on soit plus accompagné lors de la préparation et il faudrait mettre l’accent sur la position de notre parti »

Groupe du parti populaire européen

Lena Carboneill : « il aurait fallu prévoir autre chose pour la seconde journée. Je pense que la journée d’aujourd’hui aurait dû être organisée différemment, soit en nous prévenant hier de diviser notre travail en deux pour garder une partie des amendements aujourd’hui, soit prévoir complètement autre chose. La plupart des partis sont dans la même situation, nous avons proposé tous nos amendements hier et aujourd’hui on se concentre sur des détails sans apporter de réelles modifications »

Elodie Lenoir : « Plus de précision sur ce que l’on doit faire »

Candice Cocquebert : « Il faudrait plus de communication entre les lycées »

Interview par Laly

CESER

Q : Qu’avez-vous pensez de la simulation ?

La plupart des gens ont bien aimé et ont trouvé cette simulation intéressante.

« Cool de sécher les cours »

 Q : Qu’avez-vous aimé le plus lors de la simulation ?

Ils ont apprécié de participer à des débats et jouer des rôles dans leurs commissions ainsi que le contact avec les gens et les discussions informelles.

« Ma collègue »

Q : Avez-vous des idées pour les améliorer ?

Un programme plus rempli, plus d’activités autour de la politique, des discussions formelles plus dynamiques.

Interview par Lucille

« Des meilleurs repas »


Assemblée Nationale

Q : Cette simulation de l’assemblée nationale a-t-elle été avantageuse ? Pourquoi ?

Mehdi : « cette simulation m’a permis d’augmenter mon vocabulaire, ma façon de parler puis ma prise de parole et d’en apprendre davantage sur le cadre du conseil régional »

Hugo : « Cela m’a appris à négocier »

Q : Avez-vous apprécié les deux jours ?

Mehdi : « oui, cela était très intéressent cela m’a permis d’évoluer un enrichissement personnel »

 Q : Qu’avez-vous pensé de la simulation ?

« Plutôt cool, apprécié l’ambiance, débat informel, et le contact avec les personnes »

« Enrichissant, intéressant »

« C’était bien d’apprendre autre part que à l’école afin de défendre les idées

 Q : Qu’avez-vous le plus aimé ?

« La prise de parole, le discours ainsi que les débats »

« Voter les amendements »

« Le passage au pupitre afin de s’entraîner »

 Q : Avez-vous des idées pour améliorer les prochaines simulations ?

« Le repas est à améliorer »

« Un micro pour se mettre plus dans le rôle »

« Les pauses étaient trop longues »

« Une meilleure organisation du transport »

« Plus de dynamisme »

Interview par Anissa

Conseil de l’UE

Nolan Lambert, Député de la Roumanie au conseil européen, interviewer par Simon Jullian du journal SIM’occinews

Q : Quel(s) amendement(s) avez-vous proposés ?

R : Nous avons proposé un amendement en partenariat avec la France : la mise en place d’un délai de 7 ans (jusqu’en 2025) pour permettre l’adaptation d’un mode économique n’utilisant pas les perturbateurs endocriniens. Malheureusement, cet amendement a été refusé.

Q : Pourquoi avoir proposé cet amendement ?

R : L’Europe compte beaucoup de pays en difficulté, comme le notre par exemple, la mise en place d’un délai est indispensable à notre économie, nous ne pouvons pas nous adapter comme ça du jour au lendemain, nous avons besoin de délai.

Q :-Avez-vous fait des compromis ?

Non, pas encore, d’autres négociations sont nécessaires, mais notre regard sur cette question est plus proche que celui de l’Allemagne, du Portugal, de la Hongrie et de la France que l’autre « block » composé de la Suède, de l’Autriche et de la Belgique.

Interview par Simon

Interview

Interview de Moussouni Jawel, Gauche unitaire européenne Gauche verte nordique


Q : Pensez-vous que vos mesures du travail en faveur de l’environnement soient pérennes dans le temps ? Pourquoi ?

R : Nous espérons que ce parlement va mettre en place les dispositions. Nous avons essayé de convaincre plusieurs partis pour mettre 13 % dans l’écologie, dans la formation et dans les emplois. Au début nous voulions 20 % mais c’était beaucoup trop. Les parlementaires nous ont déclaré que si nos mesures fonctionnaient, cela voulait dire que s’il y avait des emplois créés dans l’écologie alors ils pourraient ajouter le pourcentage de 13 % à 15 ou 16 %. Donc cela pourrait créer de nombreux emplois dans l’écologie.

 « Cela commence à avancer mais il faut que cela avance plus vite. »

 Q : Pourquoi « eurojob » ne serait-il pas une bonne plateforme électronique pour la recherche de stages et emplois ?

R : Nous pensons que la proposition des « eurojob » ne permet pas aux jeunes de réellement choisir leur futur. Les patrons auront besoin d’emplois et vont embaucher des jeunes qui n’ont pas forcément envie de faire ce genre de métier. Eurojob doit être amélioré pour le choix de la jeunesse et non pour les patrons.

Q : Pensez-vous que le NPEJ pourrait diminuer considérablement le taux de chômage ?

R : Je pense que les mesures mises en place concernant la transition écologique pourraient commencer à diminuer le chômage. Pour le moment, l’article n’a pas encore été voté mais j’ai besoin de croire que cet article sera accepté.

Interview par Laly